
Peintre américain formé en France, John Singer Sargent (1856-1925), se fit connaître durant la Belle Époque pour ses talents de portraitiste mondain, en Europe comme aux États-Unis. Pourtant, son œuvre est loin de se résumer à ces portraits d’apparat.
Cet ouvrage, première monographie en français sur ce peintre cosmopolite, explore toute la complexité et la richesse de son art. Il offre un regard nouveau sur l’artiste, ou plutôt un double regard, opposant le Sargent du beau monde et l’envers du décor, qu’il a également reflété dans des tableaux moins connus. Chaque chapitre révèle un aspect de sa carrière, passant en revue ses portraits les plus célèbres, ses toiles les plus intimes, son goût pour les arts, les voyages et les expérimentations pleinairistes, pour finir sur ses décorations murales à Boston et ses peintures de la Grande Guerre. Ce parcours est jalonné de diptyques contrastant la fascination de Sargent pour l’opulence de la haute société, et ses incursions inattendues dans le quotidien d’anonymes qu’il a tout autant sublimés.